Lalibela ou La mort nomade

Lalibela ou La mort nomade

« Je connaissais la beauté, la fragilité osseuse, de cette race éblouissante, condamnée à mourir jeune. Je savais que, la nuit de leurs trente ans, les femmes fallachas s’éclipsaient de leur demeure. Les habitants du village se taisaient en voyant s’éloigner leur toge blanche dans la montagne ; elles allaient s’étendre dans les champs les plus hauts d’Éthiopie, et là, la nuque appuyée sur une pierre polie, seules, face au ciel, elles attendaient que leur cœur s’immobilise... »

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